• Linguistique théorique

    Linguistique théorique (Resp. Ph. Monneret) 

      

    1. Histoire et épistémologie des savoirs linguistiques 

     

    1.1.  Linguistique et psychologie (Resp. S. Tchougounnikov) 

      

    - mai 2013 : Colloque « Apport de la psychologie « pré-cognitiviste » allemande du XIXème à la constitution de la linguistique : éléments pour l'histoire du cognitivisme ». Ce colloque se situe dans la continuité du colloque Linguistique et psychologie : d’une science pilote à l’autre tenu à l’Université de Dijon en mars 2006. Il se fixe pour but de montrer le rôle du substrat psychologique dans l’avènement de la pensée linguistique moderne. En effet, la constitution de la linguistique en tant que science autonome a été bien étudiée dans son rapport avec la philologie. En revanche, l’interaction entre la psychologie et la linguistique naissante a attirée beaucoup moins l’attention des historiens de ces deux disciplines. Néanmoins cette interaction surtout sous la forme qu’elle assume au cours du XIXème siècle semble décisive sur le plan génétique et épistémologique pour la construction linguistique.

     

    1.2.  Langage et compréhension

      

    - mars 2012 : Colloque « Dénominations du comprendre (2) » (Ph. Monneret et Stéphanie Benoist).

      

    - 2011-2015 : Séminaire « Comprendre » (Ph. Monneret) – 12 séances pendant un semestre (au moins 5 conférenciers invités chaque année). Ce séminaire interdisciplinaire (linguistique, littérature, philosophie, psychologie) vise à cerner un type de compréhension spécifique, opposée au « décodage », qui implique l’émergence de croyances nouvelles chez le sujet. En d’autres termes, cette compréhension au sens étroit est au plan de la réception ce que l’innovation sémantique (au sens où l’entend Ricoeur) est au plan de la production. Le séminaire se donne pour objectif de décrire ce phénomène d’un point de vue pluridisciplinaire.

     

    2. Langage, analogie, iconicité (resp. Ph. Monneret, M. Dat, Luca Nobile)

      

    - 2012-2015 : deux journées d’étude par an autour des Cahiers de Linguistique analogique (un conférencier invité par journée d’étude)

      

    - mars 2013 : Colloque « La linguistique du Président De Brosses ». colloque « La linguistique du Président De Brosses », organisé par Luca Nobile et Ph. Monneret  : ce projet s’inscrit d’une part dans la continuité des recherches menées à l’Université de Bourgogne en linguistique analogique et en histoire de la linguistique (Séminaire « Usages de l’analogie » ; revue « Cahiers de linguistique analogique »), d’autre part en complément des approches littéraires antérieures sur Charles De Brosses (S. Leoni (éd.), Charles de Brosses et le voyage lettré au XVIIIe s., EUD, 2004) menées à l’Université de Bourgogne.

      

    - 2012-2015. « Le langage : stratégies de dénomination et iconicité lexicale » (M. Dat) 

    Le projet vise à produire une présentation étendue de la théorie des matrices et des étymons (TME) avec diversification des langues et faits de langues abordés, approfondissement de l’analyse de faits de langue où la méthode s’avère productive ; il s’agit avant tout de jeter un regard différent sur l’organisation lexicale des langues, sur la motivation secondaire et/ou primaire des lexèmes à travers des mécanismes qui articulent l’organisation formelle et conceptuelle du lexique. Les résultats de cette recherche seront présentés dans le cadre de deux journées d’études au cours du contrat.

     

      

    3. Etudes guillaumiennes (resp. Ph. Monneret, Th. Verjans)

      

    - mai 2013 : Colloque international « Gustave Guillaume avec les philosophes » (Resp. Ph. Monneret, Th. Verjans). Ce colloque a pour objectif d’étudier les relations entre linguistique et philosophie à partir de l’œuvre de Gustave Guillaume. On s’intéressera non seulement aux philosophes explicitement ou implicitement utilisés par Guillaume, mais aussi aux philosophes lecteurs de Guillaume (Merleau-Ponty, Deleuze, Maldiney, etc.)

      

    - février 2014 : « G. Guillaume et E. Coseriu, vers une systématique diachronique » (Th. Verjans) : l’enjeu de cette journée d’étude réside dans la comparaison de deux modèles linguistiques plaçant la notion de système au cœur de leurs édifices théoriques respectifs et accordant une place fondamentale à l’appréhension diachronique des langues. Il convient dés lors de s’interroger sur les modalités d¹une systématique diachronique et sur son apport potentiel au paradigme du changement linguistique.